Tout comme le jeune homme riche en quête du Ciel, nous aussi faisons face au mur de nos propres limites. Nous voilà pris au piège entre le désir de faire le bien et l’attrait du vice. Combien de fois avons nous pris des résolutions pour finalement les renier ? Souvent nos idéaux s’évanouissent avec nos incertitudes. On formule des vœux pour la vie, pourvu que la mort nous sépare et non la haine. On nie nos addictions, pourtant la douleur est bien réelle. Et puis, on regrette cette parole prononcée bien trop vite.
L’apôtre Paul était bien conscient de ses propres limites. Au travers des lettres qu’il adresse à l’Eglise, il partage cette malédiction dont il est captif. Il semblerait que quelque chose s’oppose à sa volonté. C’est le pouvoir du péché auquel nous faisons tous face depuis que nous avons été rejetés d’Eden. La chair oppose le divin et l’action de l’Esprit. Que faire de cette constante contradiction qui opère en nous ? Dévoilant cette vérité, Paul insuffle un nouveau courage à ses lecteurs en rappelant que lorsque nous nous abandonnons entièrement au pouvoir de la résurrection de Christ, alors nous pouvons goûter à la liberté. Nos limites ne nous tiennent plus captifs mais deviennent une raison pour l’action puissante de Dieu en nous.
Versets
“ Oui, je reconnais mes torts, mon péché est toujours devant moi. Contre toi et toi seul, j’ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l’ai fait. Ainsi, tu as raison quand tu décides, tu es sans défaut quand tu juges. ” Les Psaumes 51:5-6 PDV2017
“ Vraiment, ce que je fais, je ne le comprends pas. Ce que je veux, je ne le fais pas, et ce que je déteste, je le fais. Si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais que la loi est bonne. Alors, ce n’est pas moi qui agis, c’est le péché qui habite en moi. Oui, je le sais, le bien n’habite pas en moi, je veux dire en moi qui suis faible. Pour moi, vouloir le bien, c’est possible, mais faire le bien, c’est impossible. En effet, le bien que je veux, je ne le fais pas, et le mal que je ne veux pas, je le fais. Si je fais ce que je ne veux pas, ce n’est pas moi qui agis, mais c’est le péché qui habite en moi. Ainsi, je découvre cette loi: quand je veux faire le bien, c’est le mal qui se présente à moi. Au fond de moi-même, la loi de Dieu me plaît. Mais je trouve dans mon corps une autre loi, elle lutte contre la loi avec laquelle mon intelligence est d’accord. Cette loi me fait prisonnier de la loi du péché qui est en moi. Me voilà bien malheureux! Qui va me libérer de ce corps qui me conduit vers la mort? Remercions Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur! Ainsi, avec mon intelligence, j’accepte la loi de Dieu, mais avec ma faiblesse, j’obéis à la loi du péché. ” Lettre aux Romains 7:15-25 PDV2017
“ Ce que le Seigneur m’a fait connaître est extraordinaire. Alors, pour éviter que je me vante de cela, j’ai reçu dans mon corps comme une blessure: un envoyé de Satan est chargé de me frapper pour m’empêcher de me vanter. Trois fois, j’ai prié le Seigneur de me délivrer de cette souffrance. Mais le Seigneur m’a dit: « Mon amour te suffit. Ma puissance se montre vraiment quand tu es faible. » Donc je me vanterai surtout parce que je suis faible. Alors la puissance du Christ habitera en moi. C’est pourquoi les faiblesses, les insultes, les difficultés, les souffrances et les soucis que je connais pour le Christ, je les accepte avec joie. Oui, quand je suis faible, c’est à ce moment-là que je suis fort. ” Deuxième lettre aux Corinthiens 12:7-10 PDV2017
“ C’est pourquoi je dis: laissez l’Esprit Saint conduire votre vie, ainsi vous ne suivrez pas vos désirs mauvais. Ces désirs mauvais luttent contre l’Esprit Saint, et l’Esprit Saint lutte contre ces désirs. Entre eux, c’est la guerre, et le résultat, c’est que vous n’arrivez pas à faire ce que vous voulez. Mais si l’Esprit Saint vous conduit, vous ne dépendez plus de la loi. ” Lettre aux Galates 5:16-18 PDV2017
Réflexion
Nos faiblesses peuvent-elles s’avérer être une source de salut ? En quoi ?
Si la loi laissée par Dieu à Moïse révèle notre insuffisance, ce n’est pas pour nous laisser face à un mur. Paul parle de l’action divine de l’Esprit pour venir au secours de notre condition de pécheur. Avez-vous déjà expérimenté cette puissance ? Citez un moment spécifique. Si ce n’est pas le cas, dans quelle domaine de votre vie voudriez-vous voir l’action de Dieu ?